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Marc Reisinger

Sexe et genre, une soupe de mots


Dans le cadre de la protection des minorités, la Commission judiciaire du Sénat américain a débattu de la participation des femmes transgenres aux compétitions sportives.


Face aux questions extrêmement claires de deux sénateurs Républicains, Ted Cruz, et John Kennedy, Kelley Robinson, responsable de la Campagne pour les droits humains du Président Biden, s’est embourbée dans son charabia idéologique.

Questions de Ted Cruz :



« Existe-t-il des différences physiologiques entre hommes et femmes ? »


« S’il n’y a pas de différences physiques entre hommes et femmes, pourquoi avoir créé le sport féminin ? »


Impossible d’obtenir des réponses claires, au-delà d’un speech confus.


Le sénateur John Kennedy a posé des questions encore plus précises :



« Existe-t-il deux sexes, mais plus que deux genres ? »


Kelley Robinson y ajoute un troisième sexe - « intersexe » -, précisant « je crois, je ne suis pas médecin... »


« Combien de genre existe-t-il ? Plus que cinq ? »


Kelley Robinson répond de manière embrouillée qu’il en existe une variété illimitée, selon les personnalités, les cultures, etc.


« Existe-t-il un avantage du sexe masculin en sport ? »


Kelley Robinson prétend qu’il n’y a pas de réponse catégorique et qu’aucun homme, en tout cas, ne peut battre Serena Williams. En quoi elle démontre là aussi son ignorance, puisque dès 1998, Karsten Braasch, joueur de tennis australien, fumeur et buveur, classé 203e mondial, a battu Serena Williams en un set 6-1. Venus Williams, qui appartenait au Top 20 mondial a tenté de venger sa cadette, mais elle a été battue 6-2.


Serena Williams, joueuse la plus titrée du tennis mondial, a mis fin à la guerre des sexes en admettant en 2010 qu’elle « n’aurait aucune chance contre un Top 100 masculin ».


Tout ceci ne serait que broutilles, si la presse dominante américaine n’interprétait les questions des sénateurs Républicain comme du harcèlement, soulignant que « les législateurs fédéraux conservateurs n'ont jusqu'à présent progressé que sur un seul point, un projet de loi adopté par la Chambre des représentants des États-Unis en avril qui interdirait aux filles et aux femmes transgenres de concourir dans les équipes sportives féminines et de filles » et en se réjouissant du fait qu’il est « presque certain que ce projet de loi est destiné à languir au Sénat, contrôlé par les démocrates, et le président Joe Biden a promis qu'il opposerait son veto à cette mesure si elle arrivait un jour sur son bureau ».


L’incapacité de la représentante de Biden à répondre à des questions simples autrement que par une soupe de mots, illustre le fait que toute imposture culturelle est fondée sur un sabotage du langage et de la logique. Les mots n’ont plus de sens précis, la Raison n’a plus cours, la vérité n’existe plus.


On se trouve face à un brouillard de mots, un écran de fumée, un brouillage du sens, qui tend à rendre fou. Ou bien on entre dans cette folie ou bien on la rejette.

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