Des pétards mouillés
Publié le 16 juin 2023; mis à jour le 28 janvier 2024
Les manifestations du 6 janvier à Washington, visant à faire vérifier par le Congrès l’élection présidentielle douteuse, constituent la base de la volée de procès intentés contre Trump pour l’empêcher de se présenter en 2024.
Parmi les incidents les plus graves signalés le 6 janvier, la découverte de deux bombes artisanales posées près du siège des Partis démocrate et républicain. Si le 6 janvier était bien l’insurrection, dont on attribue la responsabilité à Trump, l’enquête sur ces bombes aurait dû prendre le dessus sur toutes les autres. Or un silence de plomb s’est abattu sur cet événement, dont peu se souviennent.
Rappelons le point d’orgue de cette affaire, qui fut aussi son enterrement. Quel média relèvera ce scandale ?
Des bombes qui ne peuvent pas exploser
Steven M. D'Antuono, ancien responsable de l'enquête sur l'attentat du 6 janvier, qui a quitté le FBI en 2022, s'est exprimé le 7 juin 2023 devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants américaine sur les événements du Capitole le 6 janvier.
Il a rapporté qu’il existait une vidéo montrant une personne en train de poser des bombes devant le siège du Comité national républicain et du Comité national démocrate. Le laboratoire du FBI a conclu que ces bombes pouvaient exploser et causer des dommages ou la mort, a déclaré M. D'Antuono aux membres de la commission. Mais il a également reconnu que les minuteries des bombes n'auraient pas pu exploser.
- "Pensez-vous qu'il était techniquement possible qu'un minuteur de cuisine d'une heure puisse faire exploser une bombe 17 heures plus tard ?" a demandé un député.
Réponse embarrassée de l’ancien agent du FBI :
- "Non, je ne le pense pas. Et j'ai vu le même minuteur de cuisine que vous. Je suis d'accord", a déclaré M. D'Antuono. "Je ne sais pas quand elles étaient censées exploser. Peut-être qu'ils n'étaient pas censés se déclencher. Nous ne pouvons pas - nous ne savons pas. Honnêtement, nous ne savons pas."
Honnêtement, on dirait plutôt qu'une bombe sans déclencheur n'est pas une bombe.
Un autre agent du FBI, Kyle Seraphin, avait d'ailleurs déclaré en mai 2023 que les bombes n'auraient pas pu exploser. "Il s'agissait d'engins inertes. "Ils avaient juste l'air en état."
Un suspect au-dessus de tout soupçon
Cerise sur le gâteau, Seraphin a également indiqué que les enquêteurs ont pu déterminer que la carte de métro de Washington du poseur de bombe présumé, utilisée après avoir posé les bombes, a été achetée par un sous-traitant en sécurité de l’armée de l'air. Seraphin a ajouté que ses supérieurs ne l'ont pas laissé interroger cette personne. "Il semble qu'ils avaient une bonne piste et qu'ils auraient pu la suivre. Mais pour autant que je sache, ils ne l'ont jamais fait".
Des bombes qui ne peuvent pas exploser, un suspect lié à l’armée qu’on n’interroge pas. Les bombes déposées à Washington le 6 janvier ne semblent qu'un coup tordu destiné à gonfler les événements de cette journée, dans le but de les présenter comme une menace contre la démocratie américaine comparable au 11 Septembre, dont le responsable était évidemment Trump…
Source : The Epoch Times
Vidéo de Tucker Carlson:
À gauche : suspect plaçant deux dispositifs à Washington le 5 janvier 2021. Des bombes artisanales selon le FBI. À droite : photo en gros plan d'un des engins. (FBI via The Epoch Times)
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