Chapitre 4 - L’impossible arrestation de Ben Laden
Quelle que soit l’ampleur de la trame mensongère, elle ne parviendra jamais à recouvrir la texture entière du réel
Hannah Arendt
Le 20 septembre 2001, le président Bush lance un ultimatum au régime taliban, au pouvoir en Afghanistan :
Livrez aux autorités américaines tous les dirigeants d’Al Qaïda qui se cachent sur votre territoire… Ces exigences ne sont pas sujettes à négociation ou à discussion. Les Talibans doivent agir et le faire immédiatement. Ils doivent livrer les terroristes ou ils partageront leur sort[1].
Les principaux dignitaires religieux afghans demandent « à l'Emirat islamique d'Afghanistan d'encourager Oussama Ben Laden à quitter le pays de son propre gré».[2] Le code tribal de protection des Talibans est extrêmement puissant[3]. Cependant ils répondent qu’ils sont prêts à livrer Ben Laden, à condition de recevoir les preuves de son implication dans le 11 Septembre. Mais l’ultimatum américain exclut toute négociation. Les premiers bombardements débuteront deux semaines plus tard.
Les Américains croyaient-ils que Mohammed Omar, chef des Talibans, allait leur livrer Ben Laden, leur fournisseur d’armes et d’argent ? « Des deux hommes, personne n’a jamais réellement su lequel exerçait la plus grande autorité sur l’autre» remarquent Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié.[4] Et surtout, les Américains voulaient-ils vraiment que les Talibans leur livrent Ben Laden ? L’histoire montre en tout cas un manque étonnant de zèle à l’arrêter.
1°) Dix ans plus tôt, en 1992, Ben Laden était au Soudan, où les autorités proposèrent, en 1996, de le remettre aux Américains. Ceux-ci refusèrent, en utilisant des arguments contradictoires : officiellement parce que le FBI estimait qu’il n'y avait « pas de preuves suffisantes contre lui pour le juger » ;[5] [6] officieusement parce qu’il aurait été « plus facile de le tuer en Afghanistan ».[7] Les Etats-Unis invoquaient donc à la fois un argument légal et un projet de liquidation extra-légale. Fatale erreur, car « en Afghanistan, [Ben Laden] constituerait une menace beaucoup plus importante qu’au Soudan ».[8]
Les Américains favorisèrent donc le départ vers l’Afghanistan de Ben Laden et de sa suite de 150 personnes en mai 1996, dans un C130 de l’armée pakistanaise.[9] Au cours d’une escale pour ravitaillement au Qatar (accordée avec le feu vert des Etats-Unis[10]), Ben Laden fut chaleureusement accueilli par des officiels du gouvernement qatari[11].
Un agent des renseignements américains impliqué dans les négociations avec le ministre de la défense soudanais, a déclaré que leurs efforts pour mettre la main sur Ben Laden furent « bloqués par une branche du gouvernement fédéral : je n’avais jamais fait face à un tel mur auparavant ».[12]
Le journaliste Richard Labévière avance l’explication suivante : « Une instruction judiciaire concernant Ben Laden ferait apparaître au grand jour les incohérences et les effets non avouables de la doctrine Brzezinski », à savoir le soutien américain aux islamistes radicaux - que Labévière baptise Ben-Ladengate.[13] On peut douter de cette explication, puisque le chef de la CIA Robert Gates avait déjà dévoilé à cette époque le secret du soutien aux islamistes afghans dans les années 1980 (voir Chapitre 5).[14] Ben Laden et les islamistes auraient-ils eu une nouvelle mission à remplir en Afghanistan ?
2°) A la même époque, au lendemain d’un attentat contre un bâtiment logeant du personnel de l’armée américaine en Arabie saoudite en juin 1996, où 19 Américains et un Saoudien furent tués, les autorités de Ryad refusèrent que le FBI enquête sur Ben Laden. Plutôt que d’exercer une pression énergique sur son allié saoudien, le président Clinton se contenta d’une enquête discrète, hors du cadre judiciaire, menée par le général Wayne Downing, spécialiste de l’antiterrorisme.[15]
3°) Deux ans plus tard, en 1998, un plan envisageait de faire capturer Ben Laden par un groupe tribal afghan, puis de le remettre à l’armée américaine, afin qu’il soit transféré et jugé aux Etats-Unis. Une répétition générale de l’enlèvement eut lieu en mai, mais le directeur général de la CIA, George Tenet, annula l’opération au dernier moment.
Aucun projet de capture de Ben Laden n’atteint plus jamais un tel degré de précision. Au lieu de cela, Tenet se contenta de demander au chef des services secrets saoudiens, le prince Turki bin Faisal, de demander aux Talibans d’expulser Ben Laden, puis de le remettre aux Américains.[16] On ne peut manquer de sourire à la naïveté d’une telle demande, alors que les Saoudiens avaient fait obstacle à l’enquête sur l’attentat commis sur leur territoire en 1996.
Rappelons aussi l’opération Infinite Reach, d’août 1998 sur des camps vidés peu auparavant qui n’avait tué, selon Ben Laden, que « quelques poules et quelques chameaux ».[17]
4°) A un moment donné, le Président Clinton donna l’autorisation écrite de tuer Ben Laden, au cas où les tribus afghanes ne pourraient pas le prendre vivant. George Tenet prétendit devant la Commission sur le 11 Septembre que cette autorisation n’avait jamais été donnée, alors qu’un document l’attestant a été retrouvé (NSC Memo, Berger to President Clinton, Dec 24, 1998).[18] Cet épisode mérite qu’on se pose deux questions : le chef de la CIA obéissait-il aux ordres du Président Clinton ? Sinon, à qui obéissait-il ?
5°) Michaël Scheuer, chef de l’unité Ben Laden de la CIA - dénommée Alec Station - depuis sa création en 1996 jusqu’en 1999, considère qu’il « a donné au gouvernement environ dix chances de capturer ou de tuer le dirigeant terroriste » et que toutes ont été bloquées au plus haut niveau.[19] Certains de ses collègues pensent qu’il a été renvoyé de son poste parce qu’il était devenu « trop passionné par la menace que représentait Ben Laden » et qu’il était furieux à cause de deux occasions manquées de l’assassiner.[20]
6°) Du côté du FBI, John O'Neill, chargé de l’ensemble des enquêtes sur les actes terroristes d’Al-Qaida, fustigeait l’attitude des diplomates américains contre l’enquête qu’il menait au Yémen après l’attentat contre l’USS Cole en octobre 2000 dans le port d’Aden - qui avait tué dix-sept marins américains et blessé trente-neuf autres - attentat revendiqué par la branche locale d’al-Qaida.
En janvier 2001, l’ambassadeur américain au Yémen, Barbara Bodine empêcha l’entrée de John O’Neill sur le territoire yéménite. « Pourtant selon John O’Neill, le FBI avait en main tous les éléments permettant de mettre en cause les réseaux d’Ousama Ben Laden dans cet attentat »[21].
O’Neill « se plaignait amèrement de l’obstructionnisme pratiqué par le Département d’Etat américain – et derrière lui le lobby pétrolier qui constituait l’entourage du président Bush – à l’encontre des tentatives visant à prouver la culpabilité de Ben Laden. »[22] Il quitta le FBI en août 2001 pour protester contre ces obstructions. Par une étrange coïncidence, il accepta le poste de chef de la sécurité au World Trade Center, où il trouva la mort le 11 septembre.
7°) Il existait même chez les Talibans une volonté de négocier le sort de Ben Laden. « Le 27 septembre 2000, le vice-ministre taliban des Affaires étrangères Abdul Rahman Zahid, lors d’une conférence au Middle East Institute de Washington, expliqua que ‘le cas Ben Laden devrait bientôt trouver une solution favorable’ ».[23]
« Des observateurs des Talibans notaient qu’il existait une scission entre les extrémistes et les modérés, qui souhaitaient plus de contacts avec l’Ouest et auxquels Ben Laden donnait la migraine ».[24]
Des officiels afghans demandèrent à Ben Laden de suspendre ses activités politiques et militaires dès février 1999, confisquant ses téléphones par satellites et lui attribuant une garde de dix hommes chargés de surveiller ses mouvements. Après cela Ben Laden cessa de donner des interviews aux médias internationaux.[25]
Comme pour sauver les meubles, Mollah Omar déclara, en juin 2001, que les fatwas de Ben Laden étaient « nulles et non avenues » et qu’il n’avait pas l’autorité religieuse pour les émettre.[26]
En juin 2001, Le Village Voice rapportait sans doute l’information la plus importante de l’année. Selon Leila Helms, nièce de l’ancien directeur de la CIA, qui était en contact permanent avec les Talibans, dont elle était l’attachée de presse depuis des années :
L’ambassadeur itinérant des Talibans, Rahmatullah Hashami, un homme jeune parlant parfaitement l’anglais, avait rencontré en mars 2001 le directeur de la CIA, George Tenet, et des représentants du Département d’Etat. Lors de cette réunion, l’ambassadeur proposa que les Talibans retiennent Ben Laden quelque part, assez longtemps pour que les Etats-Unis puissent le localiser et le tuer. Les Etats-Unis refusèrent. [27]
Cet envoyé des Talibans court-circuitait le représentant officiel des Talibans Hakim Mojahed, résidant à New York - que Leila Helms considérait comme dépassé par la situation. Il est intéressant de remarquer que celle qui était considérée comme l’attachée de communication des Talibans aux Etats-Unis, n’avait aucune estime pour Ben Laden qu’elle traitait de « conducteur de tracteurs », ou de « peau morte » héritée par les Talibans.
Six mois avant le 11 Septembre, les Talibans - peut-être conscients d’être pris dans un jeu qui les dépassait - étaient donc prêts à livrer Ben Laden aux Etats-Unis. Cet épisode montre qu’une nouvelle possibilité de se protéger de Ben Laden fut rejetée par les Etats-Unis, mais aussi que les Talibans n’étaient pas ces adversaires intraitables, avec lesquels il était impossible de négocier.
C’est pourtant l’image qu’ils semblaient envoyer en détruisant, en mars 2001, les bouddhas géants de Bamiyan, statues de 40 à 50 mètres de hauteur sculptées dans la roche 500 ans plus tôt, déclenchant les protestations de l’UNESCO et du monde entier.
Un documentaire culturel, « Les Bouddhas Géants » de Christian Frei (ZDF, 2005)[28], révèle que les Talibans locaux refusèrent de démolir les statues comme l’ordonnait le mollah Omar, proche de Ben Laden. On y apprend incidemment aussi que les explosions ont été réalisées par des ingénieurs venus d’Arabie saoudite et du Pakistan, et qu’une équipe de télévision d’Al Jazeera se trouvait « clandestinement » sur place, comme pour assurer la promotion mondiale de l’événement.
On voit mal l’utilité politique de ces destructions, si ce n’est de mettre de l’huile sur le feu et de disqualifier les Talibans aux yeux du monde. Cette action fit tourner court à l’amorce de plan de paix négocié avec les Talibans sous l’égide de l’ONU.
Ce qui confirme qu’il existait plusieurs tendances au sein des Talibans, et que Bush et la CIA ne semblaient s’intéresser qu’à celle qui menait à la guerre. L’assassinat du commandant Massoud – adversaire des Talibans - revendiqué par Al Qaida le 9 septembre 2001 contribua également à saboter une paix possible.[29]
8°) Un des éléments les plus surprenants (et controversé) du parcours d’Oussama Ben Laden est sa rencontre avec un représentant de la CIA deux mois avant le 11 Septembre. Même si elle est démentie par la CIA, les faits semblent bien recoupés.
Ben Laden aurait été hospitalisé à l’Hôpital Américain de Dubaï pour un problème rénal grave du 4 au 14 juillet 2001, avant de retourner au Pakistan. Des témoins rapportent que le 12 juillet il reçut la visite du représentant local de la CIA.[30] Radio France Internationale a confirmé l’information en donnant le nom de l’agent, Larry Mitchell, qui agissait sous couverture « d’agent consulaire » à Dubaï.[31]
Agent consulaire qui quittera définitivement l’émirat le 15 juillet 2001, pour un voyage de noces, et qu’aucun journaliste n’a plus jamais un rencontré.[32] Selon Richard Labévière, la rencontre entre Ben Laden et l’agent de la CIA avait été organisée par le Prince Turki bin Faisal, chef des services secrets saoudiens.[33]
9°) Il faut aussi signaler qu’à la même époque, Richard Clarke, chef du contre-terrorisme au Conseil de sécurité nationale, faisait pression pour que des drones Predator localisent et liquident Ben Laden. En juin 2001, eut même lieu un test d’assassinat de Ben Laden. Une réplique exacte de sa maison de briques de Kandahar fut construite dans le Nevada et détruite par un missile Predator, mais ce plan fut à nouveau contrecarré par la CIA.
Le 4 septembre 2001, lors d’une réunion du cabinet Bush sur le terrorisme, le plan d’assassinat au missile Predator se vit opposer le veto absolu du directeur de la CIA, George Tenet, qui déclara que son agence n’opérerait jamais le Predator armé, ‘’jamais de la vie !’’[34].
Ceci une semaine avant le 11 Septembre...
10°) Après les attaques du 11 Septembre, en novembre 2001, Ben Laden était traqué dans les montagnes de Tora Bora. Les Américains firent appel à des commandants afghans. Un de ceux-ci
tente d’expliquer aux Américains qu’avant de passer à l’offensive, il conviendrait d’encercler hermétiquement le massif, pour prévenir toute fuite vers le Pakistan des hommes d’Al-Qaïda (…) Lorsque le 16 décembre 2001, la redoute de Tora Bora tombe enfin, on ne fait que quelques dizaines de prisonniers (…) Tous les autres combattants d’Al-Qaïda – plus d’un millier [y compris Ben Laden] – ont réussi à s’échapper par la montagne vers les zones tribales pakistanaises.[35]
Cet épisode est confirmé par un rapport du Sénat américain le 28 novembre 2009, qui fournit l’explication suivante :
Donald Rumsfeld avait averti qu’une trop forte présence américaine dans cette région risquait de se retourner contre les Etats-Unis. Il avait également estimé qu’aucun élément ne permettait de localiser Ben Laden de manière sûre.[36]
Il est intéressant d’examiner cet épisode de plus près. Gary Berntsen était l’officier chargé de diriger la première équipe de la CIA opérant en Afghanistan. Alors que Ben Laden était traqué à Tora Bora, Berntsen demanda que 800 soldats américains soient déployés le long de la frontière pakistanaise, afin qu’il ne puisse pas s’échapper, comme certains commandants afghans l’avaient prévu. Sa demande fut refusée. Le Pentagone ne déploya pas les troupes nécessaires, et des alliés afghans sur lesquels les Américains comptaient aidèrent les combattants de Ben Laden à s’enfuir.[37]
Outre le fait de ne pas recevoir les troupes qu’il avait demandées pour Tora Bora, Berntsen fut écarté de son poste et remplacé par Richard Blee, proche du directeur de la CIA George Tenet.[38] Blee avait déjà pris la place en juin 1999 du chef de l’unité Ben Laden, Michaël Scheuer, qui se plaignait des blocages de l’arrestation de Ben Laden « au plus haut niveau ». Lorsque le chef du Centre Contreterroriste Cofer Black critiqua dans le Washington Post le manque de troupes envoyées au sol en Afghanistan, Donald Rumsfeld le fit renvoyer de la CIA.[39]
Le général Tommy Franks, chef d’état-major responsable de l’opération militaire post-11 Septembre en Afghanistan a d’ailleurs révélé que la localisation et la capture d’Oussama Ben Laden ne faisait pas partie des missions de son opération.[40] Le général Myers, chef d’état major de l’armée américaine, le confirma en présence de Donald Rumsfeld, lors d’une interview sur CNN en 2002 : « Le but n’a jamais été de capturer Ben Laden ».[41] « Propos qu’il avait ensuite démenti, sur un ton extrêmement embarrassé ».[42]
11°) Dans le contexte du laxisme à l’égard de Ben Laden, il faut ajouter que le FBI recherchait Ben Laden pour les attentats en Tanzanie et au Kenya, mais pas pour ceux du 11 Septembre.[43] Le porte-parole du FBI a déclaré en 2006 que le FBI « n’avait pas de preuves certaines reliant Ben Laden au 11 Septembre ».[44]
12°) Etonnant aussi que l’objectif affirmé en 2011 par le président Obama de « capturer Oussama Ben Laden et le présenter à la justice » n’ait pas été réalisé, alors qu’il se trouvait désarmé dans sa villa d’Abbottabad.
Selon l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : "Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public…"Une disposition qui peut se lire, a contrario, de la manière suivante : une personne soupçonnée d’un crime mais qui trouve la mort avant d’avoir été reconnue coupable par un tribunal demeure, pour toujours, présumée innocente[45].
Etonnant encore qu’un simple entrefilet du New York Times révèle en 2013 que les dossiers concernant le raid contre Ben Laden ont été effacés des ordinateurs du Pentagone et transférés à la CIA, où il sera plus facile d’éviter qu’ils soient jamais rendus publics. Ce transfert viole les règles concernant les archives fédérales et contourne le Freedom of Information Act »[46], en vertu de « l’exemption opérationnelle dont bénéficie l’Agence ».[47] A la place, le public dispose d’une reconstitution hollywoodienne.[48]
Seymour Hersch, célèbre journaliste d’investigation américain, révéla le massacre de My Lai au Vietnam (ce qui lui valut le prix Pulitzer), ainsi que les sévices infligés dans les prisons d’Abou Ghraib. Il n’est cependant pas parvenu à publier son enquête sur l’élimination de Ben Laden dans un journal américain, mais seulement dans un magazine anglais, la London Review of Books en 2015. Ce travail écorne la légende, en affirmant que, depuis sa fuite de Tora Bora en 2001, Ben Laden se trouvait sous surveillance dans les zones tribales du Pakistan, avant d’être prisonnier des services de renseignement pakistanais à Abbotabad à partir de 2006.[49]
C’est le moment précis où la CIA ferma l’unité Ben Laden. Pour Michael Scheuer, qui a créé cette unité, sa fermeture signifiait que Ben Laden n’était plus une menace.[50] Seymour Hersch conclut que l’assassinat de Ben Laden, dix ans après le 11 Septembre, n’était qu’une « mise en scène politique… un des facteurs qui ont contribué à la réélection d’Obama ».[51]
[1] « Address to a Joint Session of Congress and the American People”, 20/09/2001 [2] Ben Laden peut partir «de son plein gré», RFI, 21/09/2001 [3] Bergen, p.161. [4] Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié, Ben Laden la vérité interdite, 2002, p.83 [5] Ben Laden, du bigotisme au terrorisme, Le Monde.fr, 2/52011 [6] En 1995, des éléments de l’enquête sur l’attentat contre le World Trade Center de 1993 établissaient portant plusieurs liens avec Ben Laden, Cfr : Brisard et Dasquié, p.223 [7] State Dept. Says It Warned About bin Laden in 1996, New York Times, 17/8/2005 [8] Peter L. Bergen, p.91. [9] Richard Labévière, Les dollars de la terreur, 1999, p.119 [10] Eric Laurent, La face cache du 11 Septembre, p. 177 [11] Los Angeles Times, 01/09/2002 [12] « Thanks, But No Thanks”, The Village Voice, 6/11/2001. [13] Richard Labévière, Les coulisses de la terreur, 2002, p. 78et 166 [14] Robert Gates, From the Shadows, 1996 [15] Jean-Charles Brisard et Guillaume Dasquié, Ben Laden la vérité interdite, 2002, p.60. [16] The 9/11 Commission Report, pp. 111-115 [17] « Inside The Ring : Missing bin Laden”, Washington Times, 18/9/2008 [18] The 9/11 Commission Report, p.132-133 [19] « The Path To 9/11 », Vanity Fair, November 2004 [20] Steve Coll, Ghost Wars: The Secret History of the CIA, Afghanistan, and Bin Laden, from the Soviet Invasion to September 10, 2001, 2004 [21] Brisard, Dasquié, p.23 [22] Marlowe Sara, « US Efforts to Make Peace Summed Up by Oil, Irish Times, 19/11/2001 [23] Richard Labévière, Les coulisses de la terreur, 2002, p. 35 [24] Bergen, p. 153. [25] Bergen, p.164 [26] Ibid. [27] “The Accidental Operative”, The Village Voice, 12/06/2001. [28] http://www.giant-buddhas.com/fr/bamiyan/ [29] « Vie et mort des assassins de Massoud », Le Monde 19/4/2005 [30] « Juillet 2001 : Ben Laden rencontre la CIA à Dubaï, Le Figaro, 31/10/2001. [31] “Ben Laden et la CIA : les détails de la rencontre », RFI 01/11/2001. [32] Richard Labévière, Les Coulisses de la terreur, Grasset, 2003, p. 29 [33] “CIA rejects claim it sought Osama deal before 9/11, Reuters, 14/11/2003. [34] Nafeez Mosaddeq Ahmed, La Guerre contre la vérité, 2006, p.118 [35] « Comment les Américains ont laissé échapper Ben Laden », Le Figaro, 19/06/2002 [36] Nouvelobs.com, 29/11/2009 [37] NBC News : http://www.nbcnews.com/id/10639901/#.V7rqQ1uLTcs [38] « Je ne pouvais pas croire qu’ils fassent cela au milieu de la bataille la plus importante de cette guerre » écrit Gary Berntsen, in « Jawbreaker: The Attack on Ben Laden and Al Qaeda: A Personal Account by the CIA's Key Field Commander », 2005, p. 305. [39] “US Concludes Bin Laden Escaped at Tora Bora”,Washington Post, 17/4/2002; Richerd Sale, “Embarssed Rumsfeld Fired CIA Official”, UPI, 28/7/2004. [40] “General: Capturing Ben Laden is not part of mission”, USA Today, 08/11/2001. [41] “Interview With General Richard Myers”, CNN, 6/4/2002 [42] Laurent, Eric, La face cache du 11 Septembre, p.43 [43] Bin Laden, Most Wanted For Embassy Bombings?, Washington Post, 28/8/2006 [44] http://www.informationclearinghouse.info/article13664.htm [45] Mehdi Ba, 11 Questions sur le 11 Septembre, 2011, p.199 [46] « Ben Laden raid records sent to C.I.A. », The Global Edition of the New York Times, 09/07/2013 [47] Seymour Hersch, L’élimination d’Oussama Ben Laden, 2015, p. 81 [48] Zero Dark Thirthy, 2013 [49] Idem, p.22 [50] C.I.A. Closes Unit Focused on Capture of bin Laden, New York Times, 4/7/2006 [51] Seymour Hersch, L’élimination d’Oussama Ben Laden, 2015, p. 19
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