L’exposition Sexisme Pépouze supposée boucler le cycle des lamentations de Myriam Leroy pour cyberharcèlement - qui dure depuis 5 ans - s’est terminée hier par une petite saynète sur sa mort prétendument souhaitée par ses harceleurs sexistes. Un artiste a mis sa mort en scène devant des gogos, bien que rien de tel n’a jamais été dit dans la conversation qui sert de prétexte à l’exposition.

Myriam Leroy et ses fans racontent n’importe quoi, tablant sur le fait que les sexistes honteux resteront dans l’ombre. Elle ne s’attendait pas à ce que le grand méchant loup sorte du bois. Mes interlocuteurs, victimes de multiples procédures vexatoires de Myriam Leroy (dont certaines restent à liquider), n’ont pas envie d’en subir d’autres. Elle peut ainsi faire croire ce qu’elle veut à des gens qui ne connaissent rien de cette conversation privée. J’ai le privilège de n’avoir reçu aucune plainte, bien que j’aie dévoilé son imposture, et je n’ai pas envie de laisser passer ces diffamations.

Wokisme sacrificiel
La reine Leroy est ainsi devenue un instant le Christ recrucifié – un fantasme sacrificiel qui est au cœur du wokisme et qui imprègne toute l’exposition, avec ce scalp arraché, ces cheveux féminins brodés sur une chemise d’homme, ces oreilles recrachant le sang, et même ce livre de 8.000 pages reprenant chacune un messages des prétendus harceleurs, comme les versets d’une monstrueuse Bible… Fantasme de sacrifice qu’on décèle par ailleurs dans les nez percés d'anneaux, les cheveux verts et les peaux couvertes de graffitis des wokistes. Certains semblent même vouloir s’offrir aux bourreaux du Hamas.

C’est probablement ce qui explique aussi la passion déclenchée par Gisèle Pélicot, contrastant avec la manière dont sont habituellement traitées les affaires de viols : « La honte doit changer de camp » est un slogan exact, qui devrait être appliqué depuis longtemps, mais le gang-bang géant que Gisèle Pélicot a subi pendant des années sans en être consciente est plutôt de l’ordre du martyre, expliquant sa gloire.
Victime et bourreau
Myriam Leroy n’hésite pas à rapprocher son propre cheminement de celui de l’héroïne de son dernier roman, décapitée par les nazis. Elle n’a pourtant pas un profil de martyre, son élégance est classique, son style aussi, mis à part quelques points d’orthographe inclusive pour faire genre, son existence est plutôt bourgeoise, calfeutrée. Il est vrai qu’elle a été malmenée il y a dix ans, lorsqu’elle s’est attaquée à Dieudonné, dont les fans se sont déchainés de manière obscène. C’est peut-être de cela qu’elle ne se remet pas. Mais la reine Leroy ne se laisse pas faire. Elle flirte avec le fantasme du mâle violeur : "Quand je me masturbais... j'imaginais des hommes adultes, moches et poilus, qui me violaient à tour de rôle après m'avoir attachée et tabassée, et ça m'excitait furieusement." (Ariane, Points, p.47)
Elle cultive aussi le fantasme de vengeance contre son bourreau imaginaire : « Qu’il crève oui. Qu’il crève, qu’il souffre, et que sa douleur porte mon nom… Qu’il vagisse, qu’il implore ma miséricorde, qu’il se tortille sur le sol comme un torchon imbibé de pus… Je m’accroupis sur son visage, j’attends qu’il convulse » (Les Yeux Rouges, 147-148). Voir aussi ce post Instagram: "Les mecs que je veux morts". Ceci me paraît bien plus cru que le sexisme pépouze.

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