« Nous étions deux petites reines de cruauté » écrit Myriam Leroy dans son premier roman, Ariane (2018). Son compte Instagram intitulé Lareineleroy montre qu’elle n’a pas renoncé à la souveraineté. Sous couvert du harcèlement largement imaginaire qu’elle aurait subi, Lareineleroy règne sur 15.000 suivants, et développe un culte de la personnalité déguisé en cause féministe.
Dans son deuxième roman, Les Yeux rouges, elle reconnaît avoir construit le personnage d’un harceleur : « C’est toujours intéressant les méchants, construire des personnages de méchants ». Ce qui n’a pas empêché Ricardo Gutiérrez, Secrétaire général de la Fédération Européenne des Journalistes, de confondre réalité et fiction, en réclamant la condamnation de ce méchant de confection.
A la grande joie de Myriam Leroy, le Grand méchant personnage, confondu avec la fiction et déstabilisé par ces attaques, a été condamné à 10 mois de prison avec sursis en première instance (l'appel sera jugé en mai 2026, la justice a tout le temps). Dénoncé à la banque qui l’employait, il a aussi été licencié.
J’ai démonté l’affaire dans cet article : « Cyberharcèlement : une journaliste belge se victimise dans un roman… mais se prend les pieds dans le tapis. »
Ceci m’a amené à contribuer à une discussion avec quatre victimes des multiples procédures lancées par Myriam Leroy (dont le harceleur fabriqué). Profitant de l’état de faiblesse de l’initiatrice de cette discussion, victime de lésions cérébrales à la suite d‘un grave accident, Myriam Leroy est parvenue à se procurer le contenu de nos échanges.
Ne pouvant faire usage légalement de cette conversation privée, ni laisser ce crime de lèse-majesté impuni, elle a eu l’idée saugrenue de la soumettre à douze artistes : il n’en faut pas moins pour glorifier la reine. Les œuvres inspirées par ce « corpus », comme elle baptise pompeusement nos bavardages, sont exposées en ce moment dans une galerie bruxelloise. Voici la manière dramatique dont Myriam Leroy a introduit l’affaire :
N’ayant rien à retirer à mes interventions dans cette conversation, j’ai voulu y ajouter – hors salon – une modeste contribution picturale qui n’est pas passée inaperçue.
Je précise que Jacques Lacan ne faisait pas partie des harceleurs.
Des choses à te reprocher Marc ? On pourrait presque croire que tu es l'un des membres de ce groupe Facebook de harceleurs :)