L’accroissement des discours de haine sur Twitter est la tarte à la crème dissimulant la nostalgie de la censure et de la suppression des comptes des dissidents, pratiques auxquelles Musk a mis fin depuis la reprise du réseau social, après avoir démontré l'intervention de l'Etat et des services de renseignement (FBI, CIA, NSA..) dans ces entraves à la liberté d'expression.
Vous aurez peut-être vu l'interview de Musk (lien ci-dessous) par un journaliste de la BBC qui lui servait cette tarte à la crème des « discours de haine » sans être capable d’en donner un seul exemple.
Anne-Sophie Lapix était mieux préparée lors de l’interview exclusive d'Elon Musk qu’elle a réalisée hier pour France 2. Elle a montré un tweet qui se réjouissait grossièrement du naufrage d’un navire d’immigrés clandestins en Mer Egée.
Musk lui a répondu que le nombre de modérateurs n’avait pas diminué, que les discours contraires aux lois étaient supprimés (il a été obligé de le répéter 3 fois: https://twitter.com/antiArnaque2022/status/1671096881215143937 ) , et qu’une étude dont il disposait indiquait une réduction de 30% des discours de haine sur Twitter.
Pendant qu’il parlait et à son insu, France 2 projetait sur l’écran les résultats de deux études invoquant une hausse de ces discours, que la présentatrice n’a pas eu la décence de citer devant lui. En langage familier, ça s'appelle parler derrière le dos des gens, procédé caractéristique des discours de haine.
Ci-dessous un titre du Soir de ce jour qu’on peut difficilement aussi qualifier autrement que de discours de haine, et même de désinformation, car Elon Musk a déjà fait savoir que, malgré l'esbrouffe, la plupart des annonceurs publicitaires sont revenus, que Twitter reste au-dessus du break-even, et qu'il n'a pas nécessairement besoin de profits.
Le Soir, 20 juin 2023
Elon Musk, Twitter et les sept flops
Un tir nourri de décisions erratiques semble précipiter la chute de Twitter, huit mois après son rachat par le patron de Tesla. Tandis que la Commission européenne met un revolver sur sa tempe. On rembobine l’histoire d’un bide cuisant.
Tout cela me fait plutôt penser à "Elon Musk et les sept nains"- sauf qu'ils sont plus que sept.
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