Opposer une femme à un homme revient à la faire combattre contre un adversaire de trois catégories supérieur
Lin Yu Ting, « boxeuse » coréenne exclue par l’Association Internationale de Boxe (IBA) parce qu’elle a échoué aux tests de féminité, comme l’Algérienne Imane Khelif, vient de battre une adversaire de plus aux JO de Paris 2024. Lin et Khelif ont un génotype masculin XY. Le Coréen, comme l’Algérien sont pourtant à deux doigts de rafler les médailles d’or de boxe féminine en catégories poids plume et poids léger.
Douter du sexe d’Imane Khelif, cas le mieux connu, est considéré par certains comme un affront envers une femme – femme de couleur soulignent certains, alors que la même contestation existe pour la nageuse transgenre américaine blanche Lia Thomas (photo ci-dessous). N’est-ce pas plutôt un scandale wokiste ?
Réglons d’abord la question de la tolérance et du respect : il m’est personnellement indifférent qu’Imane Khelif soit un homme ou une femme, gay, trans ou intersexuel, par contre je tiens beaucoup à la vérité. En cette époque où la responsable de la Campagne pour les droits humains du Président Biden, interrogée par le Sénat américain, ne peut pas définir une femme parce qu’elle n’est pas biologiste, il me paraît important de s’appesantir sur la différence homme/femme, même si ceci soulève de l’indignation.
Une nuée de trolls veut me faire croire que je fais du mal à Imane Khelif en me demandant s’il s’agit d’un homme ou d’une femme, alors que ce qui me préoccupe est la légitimation de la violence envers les femmes. Pour ces trolls, il serait droitard (nouveau terme en vogue), pro-russe, homophobe, transphobe, soit bête et méchant de poser des questions à ce sujet. L’écran de fumée wokiste vise à effacer la réalité. Et la plupart des féministes restent silencieuses.
L’importance du sexe
Il existe de rares cas d’intersexualité, comme le syndrome de Swyer (avec aspect féminin), de Klinefelter (XXY ou XXXY) avec apparition de caractères secondaires féminins à l’adolescence, et le testicule féminisant (XY) d’aspect féminin dès l'enfance. Or les deux boxeuses contestées ont un aspect (phénotype) nettement masculin. Raison de plus pour déterminer leur sexe réel des concurrents, afin de les classer les dans le registre adéquat, sur base du génotype et du phénotype. Il est déplorable que le Comité Olympique ait officiellement renoncé à vérifier le sexe des athlètes. L'identité sociale lui suffit. Autrement dit, chacun peut décider de son propre sexe avec le soutien de son pays.
Il faut savoir que l'homme possède une masse musculaire plus importante : près de 38% du poids de corps, alors qu'elle est de 25% chez la femme, ce qui fait une différence de 8 kg de muscles pour un poids corporel de 60 kg. Les boxeuses sont divisées en catégories par différence de 3 kg de poids (les wokistes contesteront peut-être bientôt cette discrimination par le poids...). Opposer une femme à un homme revient à la faire combattre contre un adversaire supérieur de 3 catégories.
Une étude approfondie a également montré que l’homme, par sa structure corporelle, dispose d’une force de frappe supérieure : « Même avec des niveaux de condition physique à peu près uniformes, la puissance moyenne des hommes lors d'un coup de poing était supérieure de 162 % à celle des femmes, l'homme le moins puissant étant toujours plus fort que la femme la plus puissante. Cette distinction entre les sexes se développe avec le temps et dans un but précis. »
Au tennis, les sœurs Williams, pourtant baraquées comme des hommes, se vantaient de pouvoir battre n’importe quel joueur du top 20. Un tennisman un peu âgé, fumeur et buveur, classé 203e, les a battues l’une après l’autre le même jour, après une soirée arrosée.
Khelif self-made woman
Quels sont les éléments invoqués en faveur de la féminité d’Imane Khellif ?
Quelques photos de petites-filles supposées être Imane Khelif.
Un livret de famille confirmant son sexe a été établi en 2018, six mois avant son entrée en compétition internationale, aux championnats du monde de boxe amateur de New Dehli.
Le Comité International Olympique 2024 a déclaré qu’il se contentait du passeport et de la déclaration de naissance (indiquée dans le livret de famille), sans aucune vérification. Autrement dit le genre, déterminé socialement, remplace le sexe.
Le CIO va jusqu’à affirmer « qu’il n’y a jamais eu aucun doute », alors que l’Association Internationale de Boxe a confirmé que des tests DNA pratiqués à Istanbul en 2022 et à New Delhi en 2023 ont révélé un génotype masculin (XY) chez Imane Khelif et Lin Yu Ting.
Voici la lettre envoyée à Imane Khelif par l'IBA en 2023, que Khelif a contresignée sans 'y opposer. On notera que les test lui ont été envoyés. On se demande pourquoi Khelif ne les a jamais montrés.
Il existe aussi un avis neutre très éclairant du commissaire technique de l'équipe espagnole de boxe révélant, qu'Imane Khelif a été jugée trop dangereuse pour que les femmes s'entraînent contre elle lors d'une retraite de boxe en Espagne.
Pour éviter que les femmes ne se blessent davantage, les entraîneurs ont fini par jumeler Khelif avec Jose Quiles, 26 ans, l'un des meilleurs boxeurs espagnols, qui a été considéré comme un adversaire plus équitable pour Khelif. L'entraîneur notant que Khelif et Quilès étaient "à égalité".
On peut donc raisonnablement se demander si Imane n’est pas un boxeur moyen transformé en boxeuse internationale pour la gloire de l’Algérie, qui considère, à juste titre, l’Occident wokiste comme assez idiot pour avaler ça, puisque la différence des sexes y est considérée comme discriminatoire.
L’Algérie peut aussi compter sur Emmanuel Macron qui a rencontré Imane en Algérie et semblait sous le charme.
Elle peut aussi compter sur le soutien du wokisme international, dont le noble objectif semble d’effacer la réalité.
Peut-on néanmoins douter du sexe d’Imane ? En faveur du sexe masculin, une multitude de photos où Imane (ou Iman ?) ne se donne même pas la peine d’avoir l’air efféminé.
On notera le manspreading.
Dans la vidéo suivante, on « la » voit ranger quelque chose dans sa culotte.
D’habiles protecteurs affirment qu’il s’agissait d’une coquille protectrice, portée par les boxeurs et les boxeuses. Subtil, sauf que la forme de ces coquilles varie en fonction des organes génitaux. Les coquilles féminines ressemblent à des bandes hygiéniques renforcées, collées au pubis. Une boxeuse qui avait mis une coquille masculine en urgence raconte sur un forum : « Une coquille d’homme, ça amortit bien ; il faut juste penser à bien la replacer des fois qu'elle se déplace dans l'aine. »
La boxe féminine en Algérie
Pour ne pas me focaliser uniquement sur l’identité sexuelle d’Imane Khelif, j’ai voulu élargir la perspective. Que sait-on de la boxe féminine en Algérie ? A peu près rien. D’où sort Imane ? De nulle part. Il n’existe aucune boxeuse algérienne connue : Khelif est-elle la seule boxeuse algérienne, ou n’est-elle pas une boxeuse ?
A première vue, impossible de trouver des compétitions de boxe féminine ou des boxeuses algériennes sur Google. En creusant, on découvre une obscure Coupe algérienne de boxe féminine amateur existant depuis 2010. Compétition de faible niveau (au point d’échapper généralement aux moteurs de recherche), dont aucune boxeuse de classe internationale n'est sortie. Il ne semble pas qu'Imane Khelif y-ait jamais participé, ce qui renforce le mystère. Khelif, OVNI surgi sur la scène internationale sans passer par des compétitions nationales ? Produit d’exportations uniquement destiné à frapper sur des boxeuses étrangères ?
https://africatopsports.com/2013/04/10/algerie-la-coupe-dalgerie-feminine-de-boxe-demarre-le-11-avril/
Sur la boxe féminine algérienne, il est amusant de voir comment l’Intelligence Artificielle s’emmêle les pinceaux et entretient la confusion.
Chat GPT : « Imane Khelif est actuellement la boxeuse algérienne la plus médiatisée et connue, surtout en raison de sa participation aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et des controverses entourant son hyperandrogénie. Les sources disponibles ne mentionnent pas d'autres boxeuses algériennes de renommée similaire, ce qui laisse entendre qu'elle est l'une des figures de proue de la boxe féminine en Algérie en ce moment »
Notez la contradiction : « PAS d’autre boxeuse »/ « UNE des figures de proue »
Question suivante : existe-t-il des compétitions de boxe féminine en Algérie ?
Réponse de Chat GPT : « Les sources disponibles ne mentionnent pas spécifiquement une compétition de boxe féminine qui a eu lieu en Algérie. Cependant, il est clair que la boxe féminine est pratiquée en Algérie, comme en témoigne la carrière d'Imane Khelif, une boxeuse algérienne de haut niveau participant à des compétitions internationales telles que les Jeux Olympiques de Paris 2024. Des compétitions locales doivent donc exister pour soutenir et former des athlètes de ce calibre. »
De nouveau l’illogisme : « PAS de compétition de boxe féminine»/ « des compétitions locales DOIVENT exister »
Mêmes questions à GROK (IA de Twitter) : "Pouvez-vous citer une compétition de boxe féminine qui a eu lieu en Algérie?"
Réponse : « OUI, une compétition de boxe féminine notable qui a eu lieu en Algérie est la participation d'Imane Khelif aux Jeux Olympiques de PARIS en 2024. » L’Algérie n’est pas devenu française, mais Paris est devenue l’Algérie…
Question : « Existe-t-il des boxeuses connues en Algérie (à part Imane Khelif)? »
Réponse : « Oui, il y a d'autres boxeuses connues en Algérie en dehors d'Imane Khelif. Par exemple, l'Algérienne Chouaib Rouissi a remporté une médaille d'or aux championnats du monde de boxe amateur de 2019 dans la catégorie des poids super-légers (-64 kg). Elle a également participé aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021. Rouissi est considérée comme une des meilleures boxeuses de l'histoire de l'Algérie. »
Chouab Rouissi est malheureusement introuvable sur le net. L’IA invente lorsqu’elle est à court de réponses.
Suite de la réponse de GROK : « Il y a aussi d'autres boxeuses algériennes qui ont gagné des médailles aux championnats africains de boxe amateur, comme Fatima Zahraa Kacem et Yasmine Moutawakil. »
Pas de chance Fatima Zahraa Kacem est Pakistanaise, et Yasmine Mouttaki marocaine.
Chat GPT invente aussi des boxeuses algériennes :
« Aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, il y avait deux boxeuses algériennes : Imane Khelif (poids légers), Kheira Boumrah (poids coqs). »
Cette dernière est introuvable également, puis Chat GPT se contredit : « Aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020, l'Algérie était représentée par UNE seule boxeuse féminine, Imane Khelif. »
En réalité, il y avait bien une autre boxeuse algérienne à Tokyo, Ichrak Chaïb, poids moyen (69 à 75kg).
Pour être exhaustif, il faut noter qu'une boxeuse algérienne a été sélectionnée aux JO 2024 en même temps qu'Imane Khelif : Roumaysa Boualam, éliminée en 8e de finale (catégorie 50kg), dont la féminité ne fait aucun doute.
L’honneur perdu d’Imane
Imane Khelif a pleurniché, en se disant blessée par les doutes sur sa féminité. Etant donné son apparence virile usuelle, on peut se demander si cette scène devant les caméras n’était pas de la comédie.
Les rares photos où Imane à un aspect féminin relèvent du déguisement, ici en tenue berbère traditionnelle.
Ou du maquillage
Imane serait donc victime d’une campagne de diffamation et de discrimination, harcelée par Trump, Elon Musk, J.K. Rowling, Meloni, et moi-même. L’Algérie se proclame victime, du Maroc (qui a quelques vraies championnes de boxe), de la Russie (qui a pourtant des relations diplomatiques exceptionnelles avec l'Algérie), des sionistes (qui sont partout) et de l’Occident raciste.
En réalité cette affaire traduit plutôt le triomphe du wokisme, de la négation de la réalité, de l’injustice commise au nom de la justice, de l’humiliation des femmes au nom de la fierté transsexuelle, de l’exclusion au nom de l’inclusion.
C'est pourquoi la boxeuse turque Esra Yildiz Kahraman fait le symbole "X" pour montrer qu'elle est une femme avec chromosomes XX. Belle figure de dignité.
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