En juillet 2023, le juge de district américain Terry Doughty, basé en Louisiane, a conclu que Facebook, YouTube et Twitter avaient censuré des messages relatifs au COVID-19 et aux allégations de fraude lors des élections de 2020.
Le juge estimait que "pendant la pandémie de COVID-19, période caractérisée par le doute et l'incertitude généralisés, le gouvernement des États-Unis a assumé un rôle similaire à un "ministère de la vérité" orwellien".
Dans un jugement d’appel du 8 septembre, les juges du cinquième circuit ont conclu que le tribunal de première instance "n'a pas commis d'erreur en déterminant que plusieurs fonctionnaires [...] ont probablement contraint ou encouragé de manière significative les plates-formes de médias sociaux à modérer le contenu. Ce faisant, les fonctionnaires ont probablement violé le premier amendement".
Le 14 septembre, Samuel Alito, juge de la Cour suprême, a temporairement mis en suspens cette décision qui empêchait les agences fédérales de contacter les entreprises de médias sociaux pour leur demander de supprimer des contenus, le temps que les juges examinent la suite à donner à l'affaire.
À noter qu'en ce qui concerne les allégations de fraude, la Cour Suprême avait refusé d’examiner toutes les plaintes concernant l’élection présidentielle de Biden en 2020, par crainte d’un soulèvement populaire – ce qui signifie clairement qu’il considérait ces plaintes comme fondées. La Cour Suprême avait rejeté les plaintes intentées par le procureur général du Texas, Ken Paxton, contre la Géorgie, le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie. Explication donnée aux demandeurs par le Président de la Cour suprême : "Assumerez-vous la responsabilité des émeutes si nous entendons cette affaire ? "
La Commission Européenne a également institutionnalisé la censure des réseaux sociaux, c’est-à-dire de votre opinion et de la mienne, ce qui nous mène bien à un contrôle universel de la pensée comme dans le roman d’Orwell.
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